Corée du Nord : plusieurs missiles balistiques tirés en pleine visite du secrétaire d’Etat américain Blinken à Séoul

Le régime de Pyongyang avait déjà procédé à des tirs le 14 janvier.

Voilà qui ne risque pas de faire retomber les tensions entre les deux Corées. En pleine visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, à Séoul, le régime de Pyongyang a procédé ce lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques à courte portée. Un peu avant 8 heures du matin (heure locale), l’armée sud-coréenne a déclaré avoir « détecté le lancement de ce qui semble être de multiples missiles balistiques à courte portée. » Les missiles ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s’abîmer dans la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon.

Après sa rencontre avec le président Yoon Suk Yeol, Antony Blinken, arrivée dimanche en Corée du Sud, a « condamné le lancement de missiles balistiques par la RPDC et réaffirmé l’engagement sans faille des États-Unis en faveur de la sécurité de la République de Corée », a déclaré le porte-parole du département d’État Matthew Miller, évoquant les noms officiels de la Corée du Nord et de la Corée du Sud.

Un missile balistique déjà tiré en janvier

Le premier ministre japonais Fumio Kishida a également condamné des essais d’armes « répétés et très fréquents » du Nord. Cette « série d’actions menace la paix et la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale. Nous ne le tolérons pas », a-t-il ajouté. Ces tirs de missile balistique sont les deuxièmes par Pyongyang en 2024, après celui le 14 janvier d’un engin équipé d’une ogive hypersonique.

Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle « Bouclier de la liberté », comprenant l’interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023. Pyongyang a averti début mars que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un « prix élevé » pour ces manœuvres avant d’annoncer que Kim Jong-un avait supervisé un exercice d’artillerie à grande échelle comprenant, selon lui, des unités frontalières « qui ont mis la capitale de l’ennemi à leur portée. »

(Source 20minutes.fr)

Plus d'Actualités

Autres Catégories