Les jeunes, particulièrement vulnérables, sont confrontés à des risques grandissants, notamment en matière de harcèlement en ligne. C’est ce qu’a révélé une étude menée par le ministère de la Technologie, qui s’est appuyée sur les plaintes enregistrées. Depuis mars 2018, environ 20 000 plaintes ont été déposées via la plateforme Mauritian Cybercrime Online Reporting System.
Dans un monde digitalisé, ces dangers deviennent de plus en plus évidents, mettant en lumière l’urgence d’agir pour protéger les citoyens, en particulier les jeunes, contre les menaces du cyberespace.
En moyenne, huit plaintes liées à des délits numériques sont déposées chaque jour. La majorité concerne les harcèlements sur les réseaux sociaux, avec 5 465 incidents signalés depuis 2018.
Le ministre de la Technologie, Avinash Ramtohul, a annoncé des améliorations prévues sur la plateforme MAUCORS. Ces changements permettront d’identifier les victimes par tranches d’âge et de renseigner sur les problèmes rencontrés.
Outre le harcèlement, le vol d’identité constitue un problème majeur qui souligne l’importance de la protection des données. Celle-ci ne se limite pas à une simple question technologique, mais représente également un enjeu sociétal et économique.
Pour le ministre, il est impératif de former et de responsabiliser les professionnels de la collecte et de la gestion des données. Développer une culture renforcée de la protection des données est essentiel pour attirer des investissements étrangers et renforcer la confiance dans nos systèmes numériques.
Face aux défis croissants d’un monde numérique en constante évolution, un appel à l’unité et à l’action a été lancé pour garantir un environnement en ligne sûr et résilient.
