Dawood Rawat réclame Rs 100 milliards et affronte la riposte de trois firmes internationales

Dix ans après le démantèlement du groupe, son ancien président émérite, Dawood Rawat, poursuit toujours sa bataille judiciaire. L’homme d’affaires, qui réclame l’équivalent de cent milliards de roupies en dommages et intérêts, met en cause plusieurs firmes internationales qu’il accuse d’avoir contribué à la chute de son empire.

Devant la cheffe juge, trois de ces firmes passent à la contre-attaque : Brussels Worldwide Services BV, PricewaterhouseCoopers International Ltd et Grant Thornton International Ltd.
Au cœur des débats de ce lundi figure une motion particulière : celle des garanties pour frais de justice. Dawood Rawat demande que les trois sociétés internationales — Pricewaterhouse Coopers International Ltd, Grant Thornton International Ltd et Brussels Worldwide Services BV — versent chacune 100 000 dollars américains, soit un total de 300 000 dollars, avant même de pouvoir contester sa plainte.

Selon ses avocats, cette garantie est nécessaire pour protéger leur client contre d’éventuels frais de justice, dans l’hypothèse où les sociétés concernées se désisteraient ou seraient jugées insolvables. Une stratégie procédurale qui vise donc à sécuriser les moyens financiers de l’ex-patron de la BAI avant la poursuite de l’instruction.

Face à cette demande, les firmes visées se sont vivement opposées et, ce lundi, elles présentent leur contre-argumentation. Leurs représentants estiment qu’une telle exigence est injustifiée.

Dans sa réclamation de Rs 100 milliards, Dawood Rawat ne vise pas seulement des cabinets internationaux. Figurent aussi parmi les défendeurs l’ancien Premier ministre Pravind Jugnauth, l’ex-ministre des FinancesVishnu Lutchmeenaraidoo, l’ancien ministre Roshi Bhadain, ainsi que la Financial Services Commission, accusés d’avoir contribué au démantèlement du groupe BAI.

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