L’enquête judiciaire sur le décès de 12 patients dialysés s’est poursuivie cet après-midi devant la cour de Curepipe, avec le témoignage du Dr Fazil Khodabaccus, directeur par intérim des services de santé au ministère.

Interrogé par Me Jean Michel Ah Sen, représentant du Directeur des poursuites publiques, le Dr Khodabocus a reconnu que les patients dialysés auraient dû bénéficier d’une prise en charge plus appropriée. Il a toutefois précisé que les protocoles appliqués à l’époque étaient basés sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Concernant la décision de placer certains patients dialysés en quarantaine, il a souligné qu’il n’avait pas été directement impliqué, cette responsabilité relevant, selon lui, du High Level Committee.