
Le manque de devises et la dépréciation continue de la roupie sont les symptômes d’un déséquilibre plus profond, selon l’économiste Sanjay Matadeen.
Malgré des chiffres présentés comme positifs, comme la hausse des arrivées touristiques ou des exportations, la demande pour la roupie reste faible.
Pour lui, l’économie mauricienne manque de résilience. Et plutôt que de chercher à réduire les importations, il faudrait miser sur une véritable relance des exportations.
Le modèle actuel montre ses limites, selon le lecturer de l’université de Middlesex, qui appelle à une réflexion de fond sur les moteurs réels de la croissance.