Le collectif Cyberstorm.mu, qui se trouve sous Cyberstorm.global, est d’avis que, même si les autorités doivent assurer la défense du territoire, il est essentiel d’avoir un cadre légal strict pour la surveillance. D’où la proposition de mettre sur pied un Oversight Committee au niveau de l’Assemblée nationale.
Le collectif se dit aussi inquiet au sujet du stockage des données. Avec l’arrivée des ordinateurs quantiques, ces données pourraient être décryptées dans le futur. Il suggère donc au gouvernement d’effacer tout le trafic Internet stocké une fois l’enquête bouclée, afin de protéger la vie privée des citoyens qui ne sont pas des suspects.
Il demande finalement au gouvernement de mettre à jour la Data Protection Act pour reconnaître la norme W3C SEC-GPC sur la vie privée, comme c’est déjà le cas dans plusieurs États américains et d’autres pays.
Rajen Valayden, actionnaire minoritaire de Mauritius Telecom, est d’avis que la mise sur pied d’une commission d’enquête sur l’affaire Moustass Leaks est la bienvenue pour situer les responsabilités.
