Élevages illégaux de chiens en hausse à travers l’île : seule une vingtaine d’éleveurs seraient conformes à loi, selon les sauveteurs sur le terrain

La MSAW rappelle l’obligation d’un permis

Il suffit de quelques clics sur les réseaux sociaux pour tomber sur diverses annonces de vente de chiots et de chiens de race. Un business lucratif qui frôle l’illégalité  selon ceux qui militent pour la cause animale.

Bien que l’Animal Welfare Act de 2013 exige que tout éleveur ait un Dog Breeder Permit, ils sont nombreux à faire fi de la conformité.

Et cela, malgré le risque d’une amende n’excédant pas Rs 500 000 et d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 10 ans, selon un communiqué de la Mauritius Society for Animal Welfare émis aujourd’hui.

Logan, un sauveteur de chiens dresse un sombre tableau de la situation. Seule une vingtaine d’éleveurs possèdent le permis requis pour exercer légalement. La responsabilité incombe aussi  aux acheteurs.

« Il y a beaucoup de gens qui travaillent dans l’illégalité. Nous le voyons sur Facebook ou Tiktok. Beaucoup ne savent pas qu’il existe une loi. Lorsqu’une personne achète un chien à un vendeur, ce dernier doit être en possession d’une licence d’éleveur. »

Et une fois que les chiennes ont atteint la limite de leur capacité à mettre bas, elles sont souvent abandonnées.

« Nous constatons également que de nombreuses femelles qui ne peuvent plus mettre bas sont abandonnées après un élevage illégal. »  

Raju, qui nourrit plus de 200 chiens sur la côte du sud constate d’ailleurs une hausse de chiens abandonnés. 

« Après le travail, je me promène sur trois plages et je remarque qu’il y a plus de chiens abandonnés. Quand je nourris les chiens, je remarque qu’il y en a plus qui viennent. »

A noter que les permis sont livrés par le Livestock and Veterinary Division du ministère de l’Agro-industrie et ne sont pas automatiquement renouvelés.

Plus d'Actualités

Affaire COM-MTF : les trois fédérations « fictives » sommées de présenter leur défense d’ici le 27 mai

Nouvelle séance et nouveau rebondissement dans l’affaire opposant le Comité Olympique Mauricien à la Fédération Mauricienne de Tennis, la juge en chambre comme le président du Tribunal Arbitral du Sport mauricien ont haussés le ton hier dans les deux séances. La particularité est que les deux sont tombés sur les mêmes conclusions, c’est-à-dire obligés 3 fédérations inclus dans l’affaire à soumettre leur défense.
L’affaire sera donc prise dans le fond à la cour suprême, le 27 mais prochain tandis qu’au niveau du Tribunal Arbitral du Sport, l’affaire sera elle entendue, le 6 juin prochain.
Hier donc, le Comité Olympique Mauricien a présenté sa défense à la cour suprême sur la question d’affiliation de 3 fédérations dites inactive par la MTF, notamment, celle du pentathlon moderne, celle du skate et celle de tir. Cependant, ces fédérations qui sont au centre de cette affaire et qui ont été déclaré inéligible par la cour en mars dernier, n’ont tout bonnement pas présentés de défense.
Cette oublie aurait été mal perçu par la juge en chambre et cette dernière a sommés ses 3 fédérations de soumettre leur défense, le 27 mai prochain. Date à laquelle, l’affaire sera prise sur le fond.
Même son de cloche, hier après-midi au Tribunal Arbitral du Sport. Le COM a rempli les formalités de défense et non les 3 fédération implique. Le Juge, Rashid Hossen a lui imposé à ses fédérations de présenter leur défense avant la date butoir du 25 mai. L’affaire sera elle prise sur le fond, le 6 juin prochain.
Pour rappel, cette affaire opposant le COM et la MTF a été prise au plus haut de l’état mais surtout au niveau du Comité International Olympique qui demande à ce que cela soit réglé au plus vite afin d’organiser les élections sous peine de sanction.

Autres Catégories