Élevages illégaux de chiens en hausse à travers l’île : seule une vingtaine d’éleveurs seraient conformes à loi, selon les sauveteurs sur le terrain

La MSAW rappelle l’obligation d’un permis

Il suffit de quelques clics sur les réseaux sociaux pour tomber sur diverses annonces de vente de chiots et de chiens de race. Un business lucratif qui frôle l’illégalité  selon ceux qui militent pour la cause animale.

Bien que l’Animal Welfare Act de 2013 exige que tout éleveur ait un Dog Breeder Permit, ils sont nombreux à faire fi de la conformité.

Et cela, malgré le risque d’une amende n’excédant pas Rs 500 000 et d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 10 ans, selon un communiqué de la Mauritius Society for Animal Welfare émis aujourd’hui.

Logan, un sauveteur de chiens dresse un sombre tableau de la situation. Seule une vingtaine d’éleveurs possèdent le permis requis pour exercer légalement. La responsabilité incombe aussi  aux acheteurs.

« Il y a beaucoup de gens qui travaillent dans l’illégalité. Nous le voyons sur Facebook ou Tiktok. Beaucoup ne savent pas qu’il existe une loi. Lorsqu’une personne achète un chien à un vendeur, ce dernier doit être en possession d’une licence d’éleveur. »

Et une fois que les chiennes ont atteint la limite de leur capacité à mettre bas, elles sont souvent abandonnées.

« Nous constatons également que de nombreuses femelles qui ne peuvent plus mettre bas sont abandonnées après un élevage illégal. »  

Raju, qui nourrit plus de 200 chiens sur la côte du sud constate d’ailleurs une hausse de chiens abandonnés. 

« Après le travail, je me promène sur trois plages et je remarque qu’il y a plus de chiens abandonnés. Quand je nourris les chiens, je remarque qu’il y en a plus qui viennent. »

A noter que les permis sont livrés par le Livestock and Veterinary Division du ministère de l’Agro-industrie et ne sont pas automatiquement renouvelés.

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