L’enquête judiciaire instituée pour faire la lumière sur la mort de Pravin Kanakiah tente d’obtenir des informations sur ses activités professionnelles qui pourraient être liées à sa mort suspecte. Le constable de police affecté à l’unité informatique, Siveprajassen Padachy, chargé d’analyser l’ordinateur du défunt, et l’ancien Chief Government Analyst au ministère de la Santé, Abdool Karrim Soobratty, ont été appelés à la barre des témoins hier.
La lettre de transfert que Pravin Kanakiah avait reçue pose question.
Le policier Siveprajassen Padachy a été le premier à être appelé à la barre hier. Il a déclaré avoir reçu l’ordre de récupérer l’historique Internet et les accès locaux récents de l’ordinateur. Il a rédigé un rapport de quatre pages et n’a relevé aucune anomalie. Sept documents auxquels Pravin Kanakiah aurait eu accès ont également été récupérés et fournis aux enquêteurs.
Questionné par Me Damodharsingh Bissessur, avocat de la poursuite, le policier a révélé que l’ordinateur contenait quatre noms d’utilisateurs et mots de passe, et qu’il ne pouvait pas dire avec certitude que l’ordinateur avait été utilisé uniquement par Pravin Kanakiah.
Abdool Karrim Soobratty, l’ancien patron de Pravin Kanakiah, est l’autre témoin à avoir déposé. Il est revenu sur la lettre de transfert que le défunt avait reçue du Financial Secretary du ministère de la Santé. Selon lui, on voulait à tout prix le transférer, malgré plusieurs demandes de gel du transfert. Néanmoins, le Financial Secretary a fini par se rétracter. Les raisons derrière ce transfert sont inconnues, déclare Abdool Karrim Soobratty.
L’avocat de la poursuite et la magistrate Ameerah Dhunnoo voulaient, entre autres, en savoir plus sur sa relation avec le défunt. L’ancien Chief Government Analyst a soutenu que c’était strictement professionnel et que Pravin Kanakiah n’a jamais révélé d’ennuis auxquels il faisait face au travail. C’était un garçon gentil, professionnel et avec de bonnes manières.
La prochaine séance est fixée pour le 29 août prochain.