
Il est malheureux que davantage de femmes soient victimes de violences sexuelles, mais il ne faut pas ignorer les hommes qui souffrent aussi.
C’est ce qu’avance Anushka Virahsawmy, directrice de Gender Links Mauritius, suite à la publication des statistiques de genre rendues publiques hier, faisant état de 646 femmes victimes de violences sexuelles et d’exploitation contre 47 hommes en 2024.
Selon elle, bien que les femmes soient plus enclines à dénoncer les violences qu’elles subissent, les hommes, eux, restent souvent hésitants et honteux.
Elle ajoute que ces statistiques ne représentent qu’une fraction de la réalité, étant donné que de nombreux cas ne sont pas signalés.