
Maurice reste l’un des principaux fournisseurs mondiaux de primates pour la recherche biomédicale.
En 2024, le pays a exporté 14 623 singes, dont plus de 10 500 à destination des États-Unis. À cela s’ajoutent quelque 19 382 spécimens prélevés pour du sang, du plasma, des tissus et des excréments.
Cette tendance suscite une levée de boucliers du côté de la société civile. Mansa Daby, fondatrice de l’ONG Stop Monkey Massacre, tire la sonnette d’alarme. Elle appelle le gouvernement à initier un phase-out graduel de l’exportation de singes.
Rappelons que Maurice fournit environ 60 % des besoins américains en primates pour les essais pharmaceutiques, ce qui en fait un acteur central – et de plus en plus controversé – de cette industrie.