
Le bureau du DPP et le Central CID se sont lancés dans une partie de ping-pong quant au dossier sur les fausses garanties bancaires soumises au CEB par « PAD and Co » pour bénéficier de certains contrats. Le Bangladais censé avoir soumis ces documents est introuvable.
Du nouveau dans l’enquête sur les fausses garanties bancaires présentées par la défunte société PAD & Co au Central Electricity Board pour le projet de ferme éolienne à Plaine-Sophie et à d’autres organismes de l’État, telle que la National Development Unit (NDU) pour d’autres projets publics. Le travailleur bangladais que le patron de PAD & Co, Alain Hao Thyn Chuan Ha Shun, disait être hors du pays avait été interpellé, mais il s’est avéré qu’il n’était pas celui que les enquêteurs recherchaient.
Arrêté alors qu’il était en situation irrégulière, le Bangladais avait nié avoir gravi les échelons au sein de PAD & Co pour y occuper un poste administratif. Il a indiqué qu’il avait, de tout temps, œuvré comme travailleur manuel pour cette société fondée par Philippe Hao Thyn Voon Ha Shun.
Ces enquêtes, qui remontent au 30 novembre 2018, portent sur un préjudice d’au moins 210 millions de roupies autour de cinq projets. Quatre de ces projets étaient financés par l’État et un dernier par des fonds privés. La HSBC avait saisi le CCID le 29 janvier 2020 pour signaler que PAD & Co avait soumis de fausses garanties bancaires pour la nouvelle tour de contrôle au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport (SSRIA), à la Ramsoondar Prayag State Secondary School de Rivière-du-Rempart, aux travaux de réhabilitation de drains d’évacuation et de routes, à la suite des graves inondations qui avaient touché des villages au Nord, ainsi qu’à un projet immobilier à Ébène.