Un habitant de Rose-Hill, âgé de 37 ans, se retrouve dans de beaux draps suite à des soupçons de falsification. Il aurait soumis un faux certificat de moralité. Le directeur général de la société pour laquelle il travaille a sollicité le bureau des poursuites publiques pour vérifier son casier judiciaire. L’examen a révélé que le document, daté du 1er décembre 2022, était signé par un officier ayant quitté son poste bien avant cette date.
Après que des doutes sur l’authenticité du certificat de moralité ont été signalés à la police de Pope-Hennessy hier, par une représentante du bureau du Directeur des Poursuites Publiques, l’affaire a été transférée au Central Criminal Investigation Department (CCID) pour enquête. À ce jour, aucune arrestation n’a été effectuée.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs ont demandé plusieurs informations au parquet, au DPP, et à la Crime Record Office de la Mauritius Police Force. Ils cherchent à déterminer si le suspect avait soumis une demande pour obtenir un certificat de moralité avant décembre 2022. Une fois les informations recueillies, le suspect sera convoqué pour fournir des explications détaillées et sera confronté aux éléments d’information collectés.
Lorsque l’enquête sera complétée, le dossier sera renvoyé au bureau du Directeur des Poursuites Publiques, qui décidera s’il y a matière à poursuites devant la Cour suprême. Selon notre source, si le bureau du DPP confirme que le certificat est un faux, l’officier dont la signature figure sur le document ne sera pas inquiété. L’enquête se poursuit.