
La Financial Crimes Commission brasse large dans son enquête sur les liens allégués d’Ashik Allysaheb Ameersaheb Jagai, fils du surintendant de police Ashik Jagai, avec la mafia de la drogue. Elle s’intéresse notamment à l’entrepreneur Wendip Appaya, avec lequel le jeune homme de 25 ans serait en affaires. Tous deux sont soupçonnés d’être au cœur d’un réseau de blanchiment.
La FCC a de nouveau perquisitionné le domicile de Wendip Appaya, à Tranquebar, cet après-midi. L’opération menée dans la matinée n’avait rien donné car l’entrepreneur était absent. Une perquisition a finalement été réalisée en sa présence après qu’il se soit présenté au Réduit Triangle, accompagné de l’avocat Yash Bhadain.
Wendip Appaya s’est retrouvé dans le viseur de la FCC en raison de son ascension fulgurante. De simple cleaner, il est aujourd’hui à la tête de Dynapro Cleaning Services, une entreprise de plus de 100 employés, qui avait débuté avec seulement cinq. Sa compagnie a obtenu plusieurs contrats sous l’ancien gouvernement et compte aussi de grandes sociétés privées parmi ses clients.
La FCC veut décortiquer le réseau autour d’Ashik Allysaheb Ameersaheb Jagai. Inculpé provisoirement sous trois chefs d’accusation de blanchiment cet après-midi, il est accusé d’avoir acquis deux véhicules de luxe et deux terrains avec des fonds douteux, dont ceux provenant des Reward Money de la police.
Jagai Junior est également partenaire en affaires avec deux présumés trafiquants de drogue : Steven Mootoocurpen, dont le réseau a été démantelé le mois dernier, et Mohammad Muzzafar Ali Lallmamode, un organisateur de concerts arrêté récemment à un barrage routier avec 1,1 million de roupies en monnaie locale et en devises.