Fermeture du détroit d’Ormuz : fioul mauricien redirigé hors du Golfe

Un critère central a été renforcé : celui de la sécurité des routes maritimes.

Alors que le détroit d’Ormuz est sous tension, Maurice anticipe. Une cargaison de fioul est arrivée ce week-end, mais le contrat actuel touche à sa fin.
Le pays s’oriente vers de nouveaux fournisseurs, avec un mot d’ordre : sécuriser les routes d’approvisionnement, éviter les cargaisons exposées au risque géopolitique croissant dans la région du Golfe.

Une cargaison de fioul livrée par Sahara Energy est arrivée à Maurice durant le week-end. Deux autres sont attendues en juillet. Le contrat en cours touche à sa fin et, selon nos sources, le processus de sélection pour un nouveau fournisseur est presque finalisé.
Un critère central a été renforcé : celui de la sécurité des routes maritimes. Les futures cargaisons ne devraient pas passer par le Golfe, même si elles sont issues de compagnies de cette zone.

Car dans un contexte où le détroit d’Ormuz pourrait être fermé, les conséquences pour Maurice seraient immédiates : flambée des prix du carburant, hausse du coût du fret et de l’électricité, pression sur la roupie.
L’État, via la State Trading Corporation, se prépare à ajuster ses approvisionnements pour éviter toute rupture.

La fermeture du détroit d’Ormuz pourrait, à long terme, mettre à nu la vulnérabilité énergétique de Maurice, qui n’a pas encore réussi sa transition énergétique malgré ses engagements d’éliminer le charbon dans la production d’électricité d’ici 2030 devant la communauté internationale.

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