Finance Bill : le gouvernement maintient son argument sur l’urgence de la réforme des pensions

L’opposition adopte un ton plus nuancé.

Le Finance Bill entre dans sa phase décisive. À l’Assemblée, ce mardi, les débats reprennent sur un texte dense de 333 pages, très technique, mais fondamental. Pour le Premier ministre, il ne s’agit pas seulement de traduire un budget en articles de loi. Il s’agit d’un cap, d’une vision, et surtout de mettre de l’ordre dans certains déséquilibres. La séance de ce matin commencera avec une Private Notice Question du leader de l’opposition.

Certaines réformes, a souligné le Premier ministre, ne peuvent plus attendre, notamment celle de la pension. La repousser, selon lui, ce serait fuir la réalité. Ce texte prévoit notamment l’alignement progressif entre l’âge de la retraite et celui de l’éligibilité à la pension universelle. Une transition sur cinq ans. Pas simple, mais assumée, malgré la polémique.

Le Finance Bill introduit aussi une contribution ciblée sur les hauts revenus, une taxe minimale pour certains secteurs jugés peu transparents, et une réforme de la TVA appliquée aux services numériques.

Dans les rangs de l’opposition, on dénonce des contradictions : un texte qui, selon elle, mélange trop de priorités sans cohérence claire. Mais du côté du gouvernement, on insiste : il faut sortir du confort, ou de l’illusion du confort. Pour Navin Ramgoolam, le temps des demi-mesures est passé — quitte à faire des mécontents.

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