Fonction publique : paralysie des organismes parapublics sans direction ni financement

En marge du budget, ces institutions cherchent des fonds pour relancer leurs activités.

Une dizaine d’organismes parapublics attendent toujours la nomination d’un directeur ou d’un président pour pouvoir fonctionner normalement.

En marge de la présentation du Budget 2025-2026, ces institutions — pourtant clés dans l’architecture de l’économie mauricienne — recherchent désespérément financements et projets pour relancer leurs activités.

Six mois après l’installation du « gouvernement du changement », la grogne gagne les rangs des compagnies publiques et autres autorités.

L’ICTA et l’IBA, deux entités stratégiques dans les secteurs des télécommunications et de l’audiovisuel, fonctionnent sans conseil d’administration depuis six mois. En attendant la nomination d’un président et d’un directeur général, elles sont dirigées par un intérimaire.

Le National Wage Consultative Council, organe chargé de fixer le salaire minimum tous les cinq ans, voit son rôle devenir obsolète. Une réforme de son cadre légal serait envisagée dans le budget.

Landscope Mauritius, entité sous la tutelle du ministère des Finances, navigue elle aussi sans Chief Executive Officer. Elle gère pourtant des terres à fort potentiel économique.

Autre autorité inactive : la National Environment Cleaning Authority, chargée du nettoyage des bords de route, créée en 2023, dont l’avenir reste flou.

Enfin, la Mauritius Post Ltd, la SBM Bank et la State Investment Corporation attendent toutes un CEO. Les ONG, elles, réclament la reconstitution du conseil d’administration de la National Social Inclusion Foundation pour pouvoir bénéficier à nouveau de fonds étatiques.

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