Freedom of Information Act : une loi pour la transparence, mais avec ses limites

Cela fait plus de 10 ans que le Freedom of Information Act est présenté comme la solution aux problèmes de transparence à Maurice.

Cela fait plus de 10 ans que le Freedom of Information Act est présenté comme la solution aux problèmes de transparence à Maurice. Le gouvernement travailliste avait commencé à travailler sur le projet de loi en 2012, et l’Alliance Lepep de 2014 avait, à son tour, promis son introduction. Depuis, la mesure est restée au point mort.

L’Alliance du changement et Linion Reform relancent la promesse d’une Freedom of Information Act. En cas de victoire aux législatives, ils introduiront cette loi pour renforcer la transparence et la responsabilité des institutions publiques. Inspirée du modèle britannique, si on reste sur la version proposée en 2013, cette loi pourra offrir aux citoyens un accès direct aux informations détenues par les organismes publics, permettant une meilleure compréhension des décisions politiques.

Pour beaucoup, cette loi représente une avancée cruciale vers une gouvernance responsable. En facilitant l’accès à l’information, cette mesure permettrait aux journalistes, chercheurs et toute autre personne d’examiner de près l’usage des fonds publics et les actions gouvernementales. Cela renforce la confiance du public et contraint les politiques et les fonctionnaires d’être plus responsables.

Toutefois, cette initiative soulève plusieurs défis. La gestion des demandes pourrait exiger des ressources humaines et financières importantes des institutions publiques. Cela prendra plusieurs années à prendre effet. De plus, certaines données, notamment celles touchant à la sécurité nationale, ou tout autre élément portant le sceau de la confidentialité resteraient inaccessibles, limitant l’accès sur des sujets sensibles.

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