Les obsèques de Diogo Jota, 28 ans, et de son frère André, morts dans un accident de voiture, ont débuté samedi au Portugal, dans leur ville natale de Gondomar. Famille, anonymes et figures du football sont présents pour un dernier adieu à l’attaquant de Liverpool, qui s’était marié il y a une dizaine de jours avec sa compagne de longue date et mère de ses trois enfants.

Le monde du football en deuil. Proches, anonymes et fans rendaient, samedi 5 juillet, un dernier hommage à l’attaquant portugais de Liverpool Diogo Jota, mort à 28 ans d’un accident de la route avec son frère, lors d’obsèques à Gondomar, près de Porto, où ils ont grandi.

La cérémonie se tient à l’église principale de la ville sera célébrée par l’évêque de Porto.

Le joueur des Reds et son frère cadet André Silva, qui jouait en deuxième division portugaise, ont péri dans un accident dans la nuit de mercredi à jeudi sur une autoroute du nord-ouest de l’Espagne.

Vendredi déjà, l’agent de joueurs Jorge Mendes, le président du FC Porto et ex-entraîneur de l’Olympique de Marseille André Villas-Boas, le joueur de Manchester United Diogo Dalot, mais aussi le Premier ministre et le président portugais se sont rendus à Gondomar pour présenter leurs condoléances à la famille des deux hommes. Une chapelle ardente y avait été ouverte.

“Quelqu’un qui avait toujours le sourire”

“Le football est véritablement endeuillé. Diogo était une icône du talent que le football portugais représente”, a déclaré le président de la fédération nationale Pedro Proença.

La mort de l’international portugais et de son frère a suscité une vive émotion dans le milieu sportif et au-delà. Plusieurs rencontres de l’Euro féminin et du Mondial des clubs ont été précédées d’une minute de silence en leur hommage. 

À Liverpool, près du stade d’Anfield où un registre de condoléances a été ouvert, des dizaines de supporters ont déposé des gerbes de fleurs, des ballons de baudruche en forme de cœur et des écharpes avec la mention “Repose en paix Diogo Jota”.

C’est à Gondomar, où ses parents vivent encore, que Diogo José Teixeira da Silva avait débuté le football avant de devenir célèbre sous le patronyme formé par la prononciation en portugais de la lettre “J”, initiale de son deuxième prénom.

“Je me souviendrai de lui comme de quelqu’un de très sympathique, très courtois, qui aimait tout le monde et qui avait toujours le sourire”, a témoigné auprès de l’AFP un de ses anciens camarades de classe, Pedro Neves, un ouvrier spécialisé de 31 ans, rencontré près du terrain du Gondomar Sport Clube, ville où l’enfant du pays devenu star internationale a fondé une académie portant son nom.

(Source france24.com)