Gaza: le Hamas confirme que les six derniers otages vivants seront remis à Israël samedi

Israël ne compte pas interrompre l’accord en cours avec le Hamas.

Le Hamas annonce mener une enquête après les accusations israéliennes selon lesquelles le corps remis par l’organisation n’est pas la dépouille mortelle de Shiri Bibas. « Il est probable que le corps de Shiri Bibas ait été mélangé par erreur avec d’autres sous les décombres à la suite de bombardements israéliens », a déclaré un responsable du Hamas sous couvert d’anonymat à l’AFP. 

Israël ne compte pas interrompre l’accord en cours avec le Hamas. L’État hébreu reste en tout cas reste déterminé à mettre en œuvre l’échange prévu pour demain samedi afin de récupérer les six derniers otages vivants de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.

La semaine prochaine, jeudi très précisément, le Hamas doit remettre les corps de quatre autres otages. Cela marquera alors la fin de cette première de l’accord de trêve. La suite, la seconde phase semble remise en question, ce qui suscite l’inquiétude du Forum des familles d’otages qui se dit « horrifié et dévasté » que le Hamas n’ait pas rendu à Israël le corps de Shiri Bibas. Les familles demandent au gouvernement israélien de faire preuve de fermeté, mais aussi de sagesse pour remédier aux violations flagrantes de l’accord de cessez-le-feu.

Quatre hommes arrêtés après l’explosion de bombes dans des bus

Par ailleurs, le service de sécurité intérieur, le Shin Bet, a arrêté trois suspects dans l’affaire des explosifs dans les autobus de la banlieue sud de Tel Aviv. L’un d’entre est un juif israélien qui aurait véhiculé les poseurs de bombes.

Trois engins de fabrication artisanale ont explosé dans des bus vides sans faire de blessés. Une quatrième bombe a été désamorcée. Elle portait l’inscription : vengeance de Tulkarem. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, s’est rendu ce vendredi matin dans la ville de Tulkarem et a aussitôt ordonné à l’armée d’intensifier ses opérations en Cisjordanie, et en particulier dans les camps de réfugiés.

Source- RFI