
D’ici une semaine, le Champ de Mars devrait retrouver l’animation d’antan avec la reprise des entraînements sur le trotting track. La Gambling Regulatory Authority (GRA) a décidé d’émettre des autorisations temporaires aux trackriders ainsi qu’aux entraîneurs afin de permettre aux chevaux de reprendre progressivement le rythme et de préparer la prochaine saison. Cependant, ces autorisations ne seront pas accordées à la légère. Les détails avec vous, Fabrice Coiffic.
À noter que lesdites autorisations ne donnent aucune garantie que leurs détenteurs obtiendront leur licence de la GRA.
Les entraîneurs devront remplir quatre conditions pour décrocher ce précieux sésame. Tout d’abord, leurs unités doivent déjà être présentes à Maurice. Ceux dont les chevaux sont encore à l’étranger ne seront pas éligibles. Ensuite, le postulant doit avoir déjà soumis une demande de licence d’entraîneur auprès de la Gambling Regulatory Authority.
Troisième condition : l’entraîneur devra obtenir le feu vert du vétérinaire de la GRA. Enfin, les chevaux des différents entraîneurs devront impérativement être enregistrés auprès du régulateur.
Concernant cette dernière condition, plusieurs documents seront exigés, ce qui ne fait pas l’unanimité. Il faudra d’abord fournir une preuve de paiement pour l’enregistrement du cheval, afin de garantir la provenance des fonds utilisés pour son acquisition. Ensuite, un relevé bancaire devra être présenté pour démontrer que l’entraîneur dispose des ressources nécessaires pour l’entretien et l’alimentation des chevaux.
Les entraîneurs ont jusqu’à demain pour enregistrer leurs coursiers s’ils souhaitent obtenir l’autorisation temporaire.
Après les entraîneurs et les trackriders, ce sera au tour des jockeys et des apprentis d’obtenir une autorisation temporaire, en attendant que le Licensing Committee finalise les procédures d’émission des différentes licences.