
Dans un contexte déjà tendu à cause du renouvellement du contrat du Commissaire de police Rampersad Sooroojebally, le Bureau du Directeur des Poursuites Publiques prend le contre‑pied de la police et du DASP Suhail Liadialam dans l’affaire du hit-and-run à Camp Levieux, vendredi dernier.
Le DPP explique que des informations importantes ne lui avaient jamais été transmises avant sa première décision, ce qui a donné une mauvaise impression au public.
De son côté, le DASP assure que son travail a été fait correctement et qu’il n’a rien à se reprocher.
Le conducteur impliqué a été interpellé hier par la police et placé en détention. Il sera présenté aujourd’hui devant la Bail and Remand Court.
L’arrestation du mis en cause fait suite à la réception tardive par le DPP d’informations essentielles qui n’avaient pas été communiquées au moment de la prise de décision. Selon le Bureau du DPP, le suspect ne disposait pas d’un permis valide, aurait été positif à un test antidrogue, n’aurait apporté aucune assistance à la victime et des boissons alcoolisées ont été retrouvées dans son véhicule.
D’ajouter que si les informations précitées avaient été transmises à temps, la décision initiale aurait été radicalement différente.
Dans un contexte tendu par le renouvellement du contrat du commissaire de police, Le DPP critique sévèrement la police, et en particulier le DASP Suhail Liadialam, pour n’avoir pas communiqué lesdites informations en temps voulu, retardant ainsi l’action judiciaire et créant une perception erronée auprès du public.
Contacté par Radio One, le DASP Suhail Liadialam maintient avoir bien fait son travail.


