Ils réclament 100 milliards de roupies, les accusant d’avoir contribué à la chute de la British American Investment

L’affaire BAI, entendue en Cour suprême ce matin, a été renvoyée au 27 octobre. Dawood Rawat, qui réclame Rs 100 milliards de dommages, a juré un affidavit pour répondre aux arguments de trois firmes internationales : Brussels Worldwide Services BV, PricewaterhouseCoopers International Ltd et Grant Thornton International Ltd, toutes citées dans sa plainte.

L’homme d’affaires et sa fille les accuse d’être derrière le démantèlement de leur groupe qui était présent dans divers secteurs de l’économie.

Dans une déclaration sur l’honneur juré vendredi dernier, Dawood Rawat revient sur les raisons du délai pour avoir logé son affaire en Cour suprême, le 28 mars 2025. L’ex-patron du groupe BAI affirme avoir été victime de persécutions politiques qui l’ont empêché de rentrer à Maurice durant la dernière decennie.

Il soutient que son empire a été démantelé en avril 2015 par le receiver manager, le conservateur et l’administrateur. Dawood Rawat accuse également André Bonieux, associé de la firme PricewaterhouseCoopers, d’avoir entamé son enquête sur le groupe plus d’un mois auparavant, et ce sur instruction de certains politiciens. Une démarche qui, selon lui, constitue une violation de la Banking Act, entre autres.

Dans son affidavit, Dawood Rawat retrace également en détail les évènements qui ont conduit au démantèlement du groupe.

En annexe, il produit des courriels envoyés par sa fille, Laina Rawat à PwC Global. Dans ces échanges, elle dénonce le gel de ses comptes bancaires par MustaqueOosman, et cela sans aucun ordre de la Cour. Elle évoque également son licenciement, qu’elle considère injustifié et sans aucune compensation, de la part de la firme.

Les firmes contestent, elle, une motion exigeant qu’elles versent chacune 100 000 dollars en garantie pour frais de justice. Une demande injustifiée selon elles.

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