Incendie au ministère de la Sécurité sociale : premiers indices d’un acte criminel

Dans l’incendie d’hier, la police privilégie la thèse d’un acte intentionnel.

L’incendie déclaré hier au 10ᵉ étage du bâtiment Renganaden Seenevassen ne serait pas anodin. Le feu, maîtrisé en quelques minutes par les pompiers, fait l’objet d’une enquête criminelle menée par la police.
L’armoire en métal qui a pris feu contenait des documents liés aux permis accordés à des maisons de retraite.
Cette affaire prend une nouvelle tournure.



L’incendie qui s’est déclaré dans la « Licensing Unit » du Residential Care Home Board, hier matin, au 10ᵉ étage du bâtiment Renganaden Seenevassen, est jugé louche par les officiers du ministère de la Sécurité sociale.
Selon les premiers éléments de l’enquête policière, une armoire en métal contenant des documents relatifs aux permis d’exploitation des maisons de retraite a pris feu.


L’affaire devient d’autant plus suspecte depuis que le ministre de tutelle a lancé, en avril, une croisade contre des maisons de retraite illégales. D’ailleurs, un de ces établissements a été sommé de cesser ses activités. Des actes de maltraitance y ont été révélés alors qu’il opérait sans permis.


Dans l’incendie d’hier, la police privilégie la thèse d’un acte intentionnel. En compagnie des officiers du ministère, une vérification des lieux a été effectuée par les enquêteurs. Ce département a également été placé sous la surveillance policière jusqu’à la fin de l’enquête. Le ministère de la Sécurité sociale attend désormais le rapport de la police pour décider de la marche à suivre.

Plus d'Actualités

Autres Catégories