Le ministère des Infrastructures publiques envisage de mettre en place un système centralisé pour coordonner les travaux effectués sur les routes. L’objectif est d’éviter que différentes entités, telles que les services d’eau, d’électricité, de télécommunications ou de drains, interviennent séparément, souvent peu de temps après l’asphaltage d’une voie.
Grâce à cette plateforme, chaque entité pourra planifier ses interventions conjointement, afin que toutes les installations soient effectuées avant la réfection finale de la route.
L’idée de centraliser la gestion des travaux routiers ne date pas d’hier. Trop souvent, une route est asphaltée, puis quelques semaines plus tard, une autre entité vient creuser pour poser des câbles, réparer des tuyaux ou installer de nouveaux réseaux. Résultat : un gaspillage d’argent public, des désagréments pour les usagers et des routes rapidement dégradées.
Pour remédier à ce problème, plusieurs pays ont déjà adopté des plateformes numériques de coordination. Ces systèmes obligent chaque opérateur à déclarer ses projets de travaux. Les autres parties prenantes sont automatiquement notifiées et peuvent programmer leurs interventions de manière conjointe, avant l’asphaltage définitif.
Des exemples existent déjà. À Malte, la plateforme TM Roads centralise toutes les demandes et signale les conflits de calendrier. Au Royaume-Uni, l’outil one.network permet aux autorités et au public de suivre en temps réel les chantiers sur une carte interactive. Même en Inde, certaines villes expérimentent désormais des portails numériques pour mieux planifier les travaux.
Partout, le constat est le même : un système centralisé réduit les répétitions de travaux, améliore la durabilité des routes, facilite la vie des citoyens et permet surtout d’économiser de l’argent au gouvernement.
