
Un sentiment d’injustice grandissant au sein de la force policière. Des policiers ayant réussi leurs examens de promotion attendent toujours d’être confirmés dans leur nouveau grade, alors qu’ils accomplissent quotidiennement les tâches liées à leurs nouvelles fonctions.
Une impatience et une iniquité dénoncées par leur syndicat, la Police Fighters Union.
Au cœur de la contestation : des délais jugés excessifs, qui pénalisent ces hommes et femmes en uniforme moralement et financièrement.
Selon les précisions apportées dans la correspondance adressée à la Disciplined Forces Service Commission, plusieurs policiers ont été promus temporairement après avoir réussi leurs examens.
Par exemple, les promotions de sergents à inspecteurs de police datent du 8 décembre 2023, alors que les examens avaient eu lieu le 5 août 2023, soit plus de 17 semaines après les épreuves.
Même situation pour les agents passés de constables à sergents, dont la promotion temporaire remonte au 13 mars 2024, après des examens tenus le 25 novembre 2023.
Or, comme stipulé dans les lettres de promotion officielles, la confirmation au poste doit être effective au bout de 12 mois, à condition qu’elle soit sanctionnée par un rapport favorable. Cette procédure tarde pourtant à être appliquée, même si les policiers exercent déjà les responsabilités du grade supérieur.
Autre élément soulevé : l’inégalité de traitement entre les différents modes de promotion. Certains officiers affectés dans des unités spécialisées ou ayant atteint 20 ans de service bénéficient d’une confirmation automatique après seulement 6 mois, sans avoir à passer l’examen.
Pour la Police Fighters Union, il est impératif que ces promotions deviennent effectives de manière substantielle, à compter du jour où les policiers ont assumé leurs nouvelles responsabilités.
Le syndicat appelle donc à une réaction rapide de la part de la DFSC, dans le respect des procédures et pour le maintien du moral des troupes.