Il a dû fournir une caution de Rs 200 000 et signer une reconnaissance de dette d’un million de roupies cet après-midi. La Financial Crimes Commission (FCC) n’a pas objecté à sa remise en liberté devant le tribunal de Port-Louis.
Il avait été interpellé pour entente délictueuse aux petites heures du matin. Son domicile, à Vallée-Pitot, a été perquisitionné.
Le 5 septembre au matin, Fardeen Emrith aurait été sollicité par son cousin, Ashik Jagai, pour l’accompagner à la banque. Selon son témoignage à la FCC, l’ancien patron de la Special Striking Team lui aurait expliqué qu’il allait lui transférer une somme d’argent sur son compte afin qu’il puisse émettre un chèque destiné à régler la caution de son fils, Ashik Allysaheb Ameersaheb Jagai lors de sa remise en liberté conditionnelle.
Fardeen Emrith soutient ne pas avoir assisté aux discussions entre Ashik Jagai et le banquier Mohammad Shameem Jaunmahomed qui, lui, a été, accusé d’entente délictueuse dans cette affaire. Il affirme également qu’il ignorait que les fonds provenaient d’un compte bancaire gelé par la justice.
Après plusieurs heures d’interrogatoire under warning, Fardeen Emrith a été remis en liberté conditionnelle. L’enquête de la FCC se poursuit. Ashik Jagai sera prochainement confronté à son témoignage.
