
Global Equestrian Ltd cesse ses activités liées aux courses hippiques. La firme SMS Pariaz est sommée par la Gambling Regulatory Authority de cesser les paris sur les courses hippiques à l’étranger.
Deux décisions défavorables pour l’empire hippique de Jean-Michel Lee Shim, qui a tout fait pour tenter de changer la sphère des courses hippiques à Maurice depuis 2019. Jean-Michel Lee Shim tombe aujourd’hui en disgrâce face à ses pairs du Mauritius Turf Club.
Au départ, Jean-Michel Lee Shim, issu d’une famille modeste, a fait ses études au collège de Bhujoharry avant de poursuivre des études supérieures en ingénierie en Angleterre. Il démarre dans les années 80 à 2000 dans les paris hippiques et footballistiques. Installé au pays de sa majesté le Roi, il bâtit un empire sur le modèle des paris sportifs en utilisant la nouvelle technologie. Un système de « Bookmakers » dont certains le considèrent comme l’un des pionniers à Maurice dans les années 90. En 2011, dans la presse, il arbore fièrement la casaque Travailliste grâce à laquelle il avait obtenu sa licence pour lancer SMS Pariaz. En 2014, son virage foudroyant vers l’orange et son soutien au MSM a surpris plus d’un. Ses connexions politiques, qu’il a indiqué à plusieurs reprises, ont été celles des bailleurs de fonds du MSM et du Parti Travailliste dans sa carrière.
Mais le magnat des paris avait une vision en ligne droite pendant cinq ans, caracolant en tête avec le MTC pour gagner la course. Sauf qu’entre 2022 et 2024, le cheval de Jean-Michel Lee Shim perd de l’élan et se fait distancer, non pas par le MTC, mais par les turfistes qui le lâchent en pleine course. Son organisme People Turf PLC n’a jamais pu ranimer les années glorieuses du Champ de Mars et laisse, en novembre 2024, une piste en champ de ruine. Jean-Michel Lee Shim, dont la performance financière lui donnait le titre de philanthrope, perd à 400 mètres de la ligne droite finale avec deux longueurs de retard sur le MTC.