Le président Emmanuel Macron et Thomas Bach, président du CIO, se rendent lundi au Village olympique, qui a déjà accueilli 4 400 athlètes depuis son ouverture officielle le 18 juillet. En parallèle, les organisateurs des JO de Paris sont entrés dans leur dernière ligne droite jusqu’à la cérémonie d’ouverture vendredi. Deux répétitions de la parade sont encore prévues lundi et mercredi pour les ultimes réglages.
À quatre jours de la cérémonie d’ouverture des JO, Emmanuel Macron visite, lundi 22 juillet, le village olympique déjà à moitié rempli par des athlètes du monde entier tandis que les organisateurs peaufinent « la belle fête populaire » promise sur la Seine vendredi soir.
« Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des Jeux », a-t-il lancé en inaugurant le commissariat de police et la caserne des pompiers du village olympique.
« Si on pourra être collectivement fiers du pays, c’est parce que vous faites ce sacrifice », a-t-il dit aux policiers et pompiers mobilisés pour la sécurité du plus grand événement sportif de la planète (26 juillet-11 août).
Emmanuel Macron a participé lundi matin avant cette visite à une réunion avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin « pour faire le point sur les éléments de sécurité les plus confidentiels pour la cérémonie d’ouverture », prévue vendredi sur la Seine.
« Ça fait maintenant des années que nous travaillons pour ces Jeux et nous sommes au début d’une semaine décisive qui verra vendredi la cérémonie d’ouverture et puis l’Olympiade qui se tiendra à Paris, cent ans après », a-t-il dit. « C’est le fruit d’un immense travail qui a profondément changé le territoire, en particulier le département » de Seine-Saint-Denis, en banlieue nord de la capitale, a-t-il ajouté.
Il a insisté sur l’héritage des JO pour ces territoires défavorisés, grâce à de nombreuses infrastructures qui resteront après les épreuves. « Je reviendrai après les Jeux pour en voir l’héritage à vos côtés et voir la vie qui aura changé », a-t-il promis.
Avant de déjeuner avec les sportifs français, le chef de l’État a aussi salué les bénévoles « au cœur du chaudron dans ce village olympique ». « La France est très fière d’accueillir ces Jeux », « merci du fond du cœur de nous permettre d’accueillir le monde », a-t-il lancé.
Officiellement ouvert depuis jeudi, le Village compte déjà quelque 4 400 occupants. Une partie de la trentaine de sportifs russes et biélorusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés, a fait savoir le comité d’organisation des JO (Cojo).
Au programme présidentiel aussi lundi : une réception à l’Élysée pour les journalistes étrangers ainsi que l’ouverture de la session du Comité international olympique (CIO) à la fondation Louis-Vuitton. Le CIO doit dans les jours suivants se décider sur le dossier des JO d’hiver 2030 pré-attribués à la France, un dossier percuté par la dissolution et la crise politique.
« Une énorme sérénité »
Pendant ce temps-là, les préparatifs de la cérémonie d’ouverture sur la Seine se poursuivent, comme le déminage des bateaux qui paraderont vendredi soir. Derrière les barrières du périmètre de sécurité établi le long du fleuve, deux répétitions de la parade sont encore prévues lundi et mercredi pour les ultimes réglages, avant le grand jour, vendredi.
« On est très impatient », a encore expliqué dimanche, lors d’une conférence de presse, Tony Estanguet, qui promet « une belle fête populaire ».
Quatre mille places payantes pour la cérémonie restent à vendre, a-t-il précisé au passage.
Le soleil et les prévisions météo des derniers jours ont décrispé les organisateurs qui se prenaient la tête entre les mains en juin devant la pluie. L’eau de la Seine n’était alors pas baignable et le débit du fleuve était monté à des pics inhabituels.
« On se présente dans la dernière ligne droite avec une énorme sérénité », a affirmé Tony Estanguet.
« Tous les indicateurs sont au vert en ce qui concerne la Seine », a-t-il ajouté dimanche depuis le centre de presse olympique situé porte Maillot où il a lancé un « Welcome to Paris » à la presse étrangère qui prenait ses quartiers.