
Hospitalisé à l’hôpital Victoria et transféré à la clinique C-Care après son arrestation par la Financial Crimes Commission, l’ex-commissaire Junaid Haroon Fakim maintient sa version des faits. Interrogé par les enquêteurs, il affirme qu’il croyait se rendre à un rendez-vous professionnel, étant autorisé à pratiquer dans le privé comme avocat, lorsqu’il a rencontré l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga, le 14 octobre dernier.
Face aux enquêteurs, Junaid Haroon Fakim explique que la rencontre avait été organisée par son frère, le Dr Salim Fakim, à la demande de Nasser Bheeky, une connaissance de longue date de la famille.
D’ailleurs, l’homme d’affaire malgache n’était pas sur les lieux lorsque l’ex-commissaire est arrivé sur place. Après avoir reçu un appel, Nasser Bheeky est sorti, et il est revenu avec Mamy Ravatomanga, Andry Patrick Rabe toko tany et David Thomas.
Ce n’est que lors de la conversation que Junaid Haroon Fakim dit avoir finalement compris que Mamy Ravatomanga évoquait des problèmes avec les autorités mauriciennes, notamment le gel imminent de ses avoirs. Réalisant le risque de conflit d’intérêts, il dit s’être aussitôt retiré et qu’il a passé un appel au directeur général par intérim de la FCC, Sanjay Dawoodharry.
L’ex-commissaire dit avoir immédiatement quitté les lieux. Il précise qu’au moment des faits, Mamy Ravatomanga n’était sous aucune restriction légale et avait été auto risée à entrer sur le territoire mauricien.
Inculpé sous des charges depublic official usinghis office for gratification et de breach of confidentiality, il reste en détention, à la clinique, jusqu’à lundi.
 
								 
								 
															

