La croissance du secteur offshore mauricien, ainsi que celle d’autres pays souvent qualifiés de paradis fiscaux, serait en péril selon l’article du journal en ligne The Conversation

L'économie mauricienne dépend largement de son secteur offshore depuis deux décennies, principalement axé sur les services financiers et bénéficiant d'avantages fiscaux attrayants grâce à des accords de non double imposition.

L’économie mauricienne dépend largement de son secteur offshore depuis deux décennies, principalement axé sur les services financiers et bénéficiant d’avantages fiscaux attrayants grâce à des accords de non double imposition. Cependant, ces perspectives sont aujourd’hui assombries par les initiatives de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), visant à renforcer le contrôle fiscal à l’échelle mondiale.

Un article publié dans The Conversation par un maître de conférences en Politique, Gouvernance et Développement à l’Université de Manchester souligne que le gouvernement mauricien, habitué à diversifier son économie face aux crises, envisage de se tourner vers l’économie bleue. Cependant, une stratégie claire tarde à émerger, ce qui pourrait compliquer l’identification de nouvelles sources de devises étrangères.

Parallèlement, l’amendement récent à l’accord de non double imposition entre l’Inde et Maurice pourrait ralentir la croissance du secteur offshore mauricien. Autrefois leader des investissements en Inde, Maurice voit son attrait diminuer au profit de destinations concurrentes comme Singapour depuis plusieurs années.

Face à ces défis, Maurice pourrait se retrouver contraint de solliciter des prêts du Fonds Monétaire International si les revenus du secteur offshore venaient à se tarir. Selon l’auteur, Maurice se trouve à un carrefour critique. La diversification économique est essentielle pour garantir son développement dans un contexte international de plus en plus contraignant pour les petits États insulaires.

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