La Cybercrime Unit de la police face à des défis et lacunes pour mener à bien la lutte contre le crime 

La Cybercrime Unit de la Mauritius Police Force note une augmentation des plaintes consignées ces dernières années, particulièrement après la pandémie de Covid-19.   

Entre janvier et juin de cette année, le Computer Emergency Response Team of Mauritius (CERT-MU) a enregistré près de 2000 cas de crimes cybernétiques impliquant principalement des jeunes âgés de 12 à 15 ans.   

Les jeunes de cette catégorie d’âge sont en connexion constante avec 3000 à 5000 individus sur les réseaux sociaux, la plupart étant des inconnus, et sont victimes de harcèlement et de sextortion, entre autres.  

Les adultes sont également victimes d’escroqueries sur internet.  

Qu’en est-il du taux de résolution de ces enquêtes et de l’efficacité de la Cybercrime Unit de la police ?   

La Cybercrime Unit de la Mauritius Police Force note une augmentation des plaintes consignées ces dernières années, particulièrement après la pandémie de Covid-19.   

Avec cette hausse, l’unité ne dispose pas de suffisamment d’enquêteurs. L’assistance des différentes divisions locales de la Criminal Investigation Division est sollicitée à chaque fois.   

Actuellement composée de 25 membres, l’unité de la Cybercrime rencontre des défis d’efficacité. Selon nos sources, bien que les logiciels et équipements de l’IT Unit soient à jour, les enquêteurs de la Cybercrime Unit souffrent cruellement du manque de formation spécialisée nécessaire pour mener à bien leurs missions.   

De ce fait, peu d’enquêtes sont menées à terme et la performance de l’unité laisse à désirer.  

L’efficacité des mesures préventives déployées pour faire face à la croissance continue de la cybercriminalité parmi la population est aussi décriée.  

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