
La dette, en soi, n’a jamais été un problème pour un pays. Ce qui compte, c’est la capacité à la rembourser. Et c’est précisément là que la situation devient délicate, selon Ibrahim Malleck, Managing Partner d’Ebonia Capital, acteur du secteur financier.
S’il devait y avoir une nouvelle dégradation de la note souveraine par Moody’s, Maurice risquerait de perdre son statut de pays à « investment grade ». Une telle perte couperait l’accès aux financements internationaux et affaiblirait notre capacité de remboursement.
Pour Ibrahim Malleck, l’ancien gouvernement a emprunté non pas pour investir, mais pour financer la consommation.