La Financial Crimes Commission se heurte à un mur dans son enquête sur l’axe Maurice–Madagascar. L’instabilité politique et administrative qui règne actuellement dans la Grande Île complique la coopération entre les autorités des deux pays.
Plusieurs demandes d’entraide judiciaire sont restées sans suite, ralentissant le travail des enquêteurs mauriciens. La FCC redoute que des preuves clés ou des témoins essentiels échappent à la justice, alors que l’enquête sur le réseau présumé s’intensifie.
Alors que la Financial Crimes Commission tente de démêler les liens entre plusieurs ressortissants mauriciens, dont Wendip Appaya, et un vaste réseau de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, l’instabilité politique et administrative à Madagascar ralentit considérablement la coopération.
Depuis plusieurs semaines, la FCC attend des documents officiels et des rapports d’enquête promis par les autorités malgaches, sans succès. Les changements fréquents de responsables, les tensions institutionnelles et les contraintes logistiques dans la Grande Île compliquent l’échange d’informations sensibles.
Selon des recoupements, plusieurs individus, dont un certain Jean Lino et deux de ses acolytes, sont dans le viseur de la FCC. Le premier est un entrepreneur connu pour son train de vie luxueux et ses allées et retour entre Maurice, Dubaï et la Thaïlande. Il posséderait plusieurs véhicules haut de gamme et des biens immobiliers à Baie-du-Tombeau.
Selon les informations de la FCC, il existerait une organisation structurée, utilisant des sociétés, des biens immobiliers et des véhicules pour dissimuler l’origine des fonds.
La FCC travaille en étroite collaboration avec les autorités malgaches pour retracer les flux financiers et établir leurs origines.
