
Les enquêteurs de la commission cherchent à retracer des montants destinés aux informateurs, qui auraient transité par Lilram Deal.
L’enquête sur les “Rewards Money” se poursuit. La FCC tente de retracer des fonds destinés aux informateurs, soupçonnés d’avoir transité par l’ACP Lilram Deal. Une partie de cet argent aurait servi à l’achat d’un terrain ainsi qu’à des travaux, selon les informations recueillies. L’objectif est de vérifier si les informateurs ont réellement été payés ou si les fonds ont été détournés. La commission s’appuie sur des preuves bancaires et immobilières.
Hier en cour, Lilram Deal a été reconduit en cellule. Sa demande de libération sera examinée mardi prochain.
La FCC se retrouve face à un mur dans l’enquête sur les “Rewards Money”. En cour de Port-Louis, hier, le responsable de l’enquête a expliqué que Lilram Deal a cessé de collaborer depuis mardi dernier. En quatre jours d’interrogatoire, ses réponses tiennent sur seulement deux pages.
Lilram Deal estime que certaines réponses aux questions des enquêteurs seraient contraires à l’Official Secrets Act.
Par ailleurs, le représentant de la FCC soutient que l’ACP Lilram Deal représente un risque réel d’interférence avec des témoins, principalement ses anciens subordonnés impliqués dans des transactions. Ces derniers auraient encaissé divers chèques, d’une valeur totale de 30 millions de roupies, pour être remis aux informateurs.
La FCC évoque également un risque de manipulation de preuves, certaines étant encore en possession de personnes liées à l’enquête ou ayant agi comme prête-noms pour l’ex-numéro un de la cellule antiterroriste.
Dans une allocution adressée à la magistrate Naazish Sakauloo, Lilram Deal a assuré à la cour qu’il respectera toutes les conditions imposées et qu’il n’a pas l’intention de fuir.