La Fédération Mauricienne de Tennis saisit le Tribunal Arbitral du Sport contre l’AGE du Comité Olympique Mauricien

La Fédération Mauricienne de Tennis conteste plusieurs points liés à l’organisation de l’Assemblée Générale Élective du Comité Olympique Mauricien.

À une semaine de l’assemblée générale élective du Comité Olympique Mauricien, la Fédération Mauricienne de Tennis a requis l’intervention du Tribunal Arbitral du Sport mauricien, remettant en question plusieurs points, notamment la légitimité de certaines fédérations participantes et le calendrier des élections. Selon la Fédération Mauricienne de Tennis, des irrégularités pourraient entacher le bon déroulement de ce scrutin crucial.

La Fédération Mauricienne de Tennis (FMT) conteste plusieurs points liés à l’organisation de l’Assemblée Générale Élective du Comité Olympique Mauricien (COM).

Tout d’abord, la FMT remet en question la légitimité de trois fédérations : celle de tir, celle de roller, et celle de pentathlon moderne. Selon la FMT, ces fédérations ne sont ni enregistrées auprès du Registrar of Associations, ni reconnues par le COM.

La FMT critique également le fait que ces fédérations aient obtenu le droit de vote lors de l’Assemblée Générale du 30 décembre dernier. Selon la FMT, elles ne devraient pas non plus être autorisées à participer aux élections prévues le 25 janvier prochain.

En outre, la Fédération Mauricienne de Tennis s’oppose à la présence de quatre autres fédérations qui ont également voté durant cette assemblée, notamment celle de boxe, actuellement exclue par le Comité International Olympique (CIO).

Selon la FMT, les amendements adoptés lors de l’Assemblée Générale du 30 décembre ne seraient pas valides en raison d’un manque de quorum.

Enfin, la FMT reproche au COM de ne pas avoir respecté la législation stipulant qu’une élection ne peut être organisée dans un délai inférieur à un mois suivant une assemblée générale.

Face à ces irrégularités présumées, la Fédération Mauricienne de Tennis demande que les élections du COM soient suspendues.