La frustration générale au sein des forces de police: des promotions auraient dû être basées sur la méritocratie

Des membres de l’opposition parlementaire et extra-parlementaire déplorent aussi cet exercice.

1785 policiers ont été promus aux Casernes centrales mercredi dernier. Même si ceux qui ont été gratifiés se réjouissent de leur promotion, une partie de la force policière se retrouve frustrée.

Parmi eux, des policières qui ont été recrutées dans la force policière depuis plus de 30 ans mais qui ont vu leurs juniors accéder au rang de sergent alors qu’elles attendent leur promotion.

Des membres de l’opposition parlementaire et extra-parlementaire déplorent aussi cet exercice.

Pour l’ancien Deputy Commissioner of Police Dev Jokhoo, il y a de la frustration à juste titre à chaque fois qu’il y a un exercice de promotion, car il n’y a pas de méritocratie derrière.

« La frustration est toujours présente à chaque promotion. De nombreuses personnes attendent leur promotion depuis plus de 10 ans, bien qu’elles aient passé des examens.  Le programme lui-même est mal conçu. La promotion devrait être basée sur la méritocratie. Ce n’est pas parce que quelqu’un est le garde du corps du Premier ministre qu’il doit être promu ».

Autre point qui crée la frustration selon Dev Jokhoo, le montant de salaire accordé aux policiers.

« Le salaire d’un policier est comparable au salaire minimum. Le salaire est similaire à celui d’un travailleur manuel. Quand le salaire d’un policier est dérisoire et qu’il travaille depuis 30 ans, sans aucune promotion, il est normal qu’il y ait de la frustration ».