L’année 2025 commencera fort sur le plan juridique : plusieurs procès jugés « High Profile » seront entendus en janvier et s’échelonneront sur toute l’année.
Relativité salariale, les coffres-forts de Navin Ramgoolam, procès contre des parlementaires, les 22 milliards de Dawood Rawat, entre autres. 2025 commencera comme 2024 s’est terminée : par des batailles juridiques qui retiendront l’attention.
C’est le patronat qui ouvrira le bal dès le 13 janvier, avec la révision judiciaire de Business Mauritius concernant l’introduction, l’année dernière, de la relativité salariale. Business Mauritius conteste la méthode employée par l’ancien ministre du Travail, Soodesh Callichurn. Le nouveau gouvernement a cependant déjà pris les devants en votant deux projets de loi lors de la dernière séance parlementaire. Idem pour le procès intenté au sujet de l’obligation de réenregistrer les cartes SIM.
Suivra le procès de Navin Ramgoolam au sujet de ses deux coffres-forts. Le procès pour paiement excédentaire reprendra le 22 janvier.
Adrien Duval, poursuivi sous 4 charges provisoires pour son accident à Ébène en septembre 2022, reprendra également en cour le 21 janvier, tout comme le procès pour diffamation qu’intente Joe Lesjongard à Joanna Bérenger dans l’affaire Corex Solar.
Toujours liée à la politique, deux pétitions électorales, celles de Vir Abhi Trilochun au no 15 et de Balram Rughree au no 11, ont été fixées au 13 janvier.
Sans oublier le procès en réclamation de Dawood Rawat, qui réclame 22 milliards de roupies à la Banque de Maurice, à la FSC et aux administrateurs de la défunte BAI. Il faudra cependant voir ce qu’il fera, surtout après sa rencontre avec le nouveau gouvernement.
Il y aura également le procès en appel de Bernard Maigrot, condamné à 15 ans de prison pour le meurtre de Vanessa Lagesse.
Sur le plan international, il y aura le jugement de Manchester City, poursuivi sous 115 charges de non-respect des règlements financiers de la Premier League, ainsi que le procès de l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, dans le dossier libyen.