L’association Befrienders déclare que la responsabilité ne doit pas incomber au pont

Si c’est un suicide, ce n’est pas la faute du pont, selon l’association Befrienders qui dit savoir que cela arriverait tôt ou tard.

Ce n’est pas la première fois qu’un drame arrive après l’inauguration d’un pont, selon José Emilien, responsable de l’ONG Befrienders qui offrent depuis des années un service d’écoute

La police a écarté la thèse de Foul Play, selon nos sources et l’autopsie a attribué la mort à des blessures multiples.

José Emilien soutient qu’il ne faut pas que les proches se sentent responsables de ce qui s’est passé.

On peut rarement déceler la détresse quand une personne ne veut pas s’ouvrir.

« Malheureusement, nous craignions que des personnes désespérées ne trouvent dans ce pont une issue facile dès son ouverture, mais nous ne nous attendions pas à ce que cela se produise aussi rapidement ».

On ne peut pas dire que c’est le pont qui est coupable ou pointer du doigt les autorités, selon José Emilien. Il est difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête d’une personne même si elle est accompagnée.

José Emilien soutient qu’il y a un grillage sur le pont pour éviter les accidents mais qu’on ne peut pas tout prévoir.

Les années dans ce milieu lui ont fait voir beaucoup de drames.

« Ce n’est pas le pont qui est coupable, c’est le problème que la personne avait et qu’elle ne savait pas vers qui se tourner pour trouver une solution. J’en profite pour dire aux gens que s’ils ont un problème personnel, il faut en parler ».

On vous rappelle que Befrienders a un service Hotline que vous pouvez appeler 8009393

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