L’Ombudsperson for Children a exprimé une préoccupation croissante face à la hausse des cas d’abandon et de violences sexuelles touchant les enfants. Dans son rapport annuel publié ce matin, il met en lumière les lacunes dans les mécanismes de protection des mineurs. L’organisation appelle les autorités et la société à adopter des mesures urgentes et renforcées pour prévenir ces abus, soutenir les victimes et garantir le plein respect des droits des enfants.
L’Ombudsperson for Children souligne plusieurs faits de société qui affectent les enfants mauriciens. Parmi les chiffres alarmants, on retrouve les cas d’abus physiques, qui sont passés de 587 à 645 en 2023, ainsi que les abus émotionnels, qui ont augmenté de 949 à 1 079 l’an dernier. Un autre fait inquiétant est celui du nombre d’enfants abandonnés, qui affiche une hausse. De janvier à mai de cette année, 39 cas ont été enregistrés par l’Ombudsperson.
Bien qu’il soit en baisse, le taux de grossesses précoces préoccupe toujours l’organisation. D’ailleurs, lors des cinq premiers mois de cette année, 80 cas ont été enregistrés par les autorités. Dans son rapport, Aneeta Goorah souligne également que les officiers de la CDU manquent de personnel. Parmi ses recommandations, elle appelle à lutter contre leur burnout et à adopter une nouvelle approche. L’Ombudsperson for Children appelle également à une formation plus poussée pour répondre aux besoins spécifiques des enfants.
