L’avion a fait plusieurs demandes aux autorités mauriciennes pour atterrir

L’arrivée d’un jet privé malgache samedi soir, suscite la polémique. L’appareil, qui a effectué huit tours autour de l’ile sœur et Maurice avant d’atterrir à l’aéroport SSR, n’avait pas l’autorisation requise, comme l’exige la loi.

Une enquête express menée par le Secrétaire du Cabinet a révélé des circonstances jugées « à peine croyables », selon Paul Bérenger.

Face à la presse, ce matin, le premier ministre adjoint, est revenu sur cet incident et les retombés de l’enquête.

L’enquête du secrétaire au cabinet indique que le jet privé a pris son envol sans autorisation formelle malgré un ordre d’interdiction de décoller par l’aviation civile malgache.

L’avion a fait plusieurs demandes aux autorités mauriciennes pour atterrir. L’évacuation médicale et le tourisme n’ont pas convaincu… puis une dernière requête à 23h12, acceptée à 00h13, évoquant l’urgence à cause du manque de carburant.

Le jet est actuellement immobilisé à Plaisance. Parmi les passagers figuraient l’ancien Premier ministre malgache Christian Ntsay, qui a déjà quitté le territoire, et l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga et sa famille, qui sont actuellement hébergés par l’un de ses amis à Maurice.

Il a demandé l’autorisation de quitter le pays, mais la Financial Crimes Commission a émis un report upon departure à son encontre, dans le cadre d’une enquête pour suspicion de blanchiment d’argent.

L’accueil des passagers par Gilbert Noël, membre du board de Jet Prime ajoute à la controverse. Paul Bérenger a appelé à une réforme en profondeur cette compagnie, actuellement sous la direction de Megh Pillay. Il a aussi critiqué la décision précipitée d’Air Mauritius d’annuler ses vols lundi, sans égard aux passagers impactés. A cela, Air Mauritius répond qu’elle a respecté la procédure.

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