Le chirurgien qui a opéré la magistrate Varsha Biefun-Doorga sort de son mutisme

Il se défend à travers une lettre envoyée au Medical Council.

Nouvel élément dans l’enquête initiée sur le décès de la magistrate Varsha Biefun-Doorga, le 23 juillet dernier. Le chirurgien ayant pratiqué la liposuccion et l’abdominoplastie sur la femme de 43 ans, a rompu le silence et s’est expliqué à l’ordre des médecins à travers une correspondance. Le médecin, opérant dans le privé, ne conteste pas le rapport d’autopsie qui avait conclu à une septicémie mais précise ne pas être responsable de la perforation de l’intestin comme l’affirme l’entourage de la défunte.

Dans la lettre au Medical Council, le chirurgien relate les  faits, de la liposuccion et l’abdominoplastie de Varsha Biefun-Doorga jusqu’au jour du décès. Le médecin affirme que la perforation de l’intestin à l’origine de la septicémie, n’a aucune relation avec la chirurgie qu’il avait pratiquée dans une clinique privée. Il yaurait eu des signes avant-coureurs et les médecins ne lui auraient pas accordé la décharge. D’ailleurs, il dit détenir une vidéo de toute l’opération au bloc, réalisée à la demande de Varsha Biefun-Doorga. Et comme il est un ami de la patiente, le chirurgien dit s’être rendu à son chevet à la clinique et à son domicile à plusieurs reprises. Le médecin, soulève plusieurs zones d’ombre, notamment à propos de ceux qui lui ont rendu visite le jour de son décès entre 14h et 19h30, le 23 juillet. Le médecin s’interroge aussi sur un message envoyé par le fils de Varsha Biefun-Doorga, l’informant que les médicaments de sa mère avaient disparu. Raison pour laquelle, le médecin dit s’être rendu au domicile de la magistrate, le jour du décès. Le chirurgien affirme être à la disposition du Medical Council pour des informationssupplémentaires.

Contacté par Radio One, l’avocat du chirurgien-plastique,Vikash Teeluckdharry, soutient qu’il était essentiel que son client puisse donner sa version des faits au Medical Council.

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Présidentielle américaine 2024 : Au coude-à-coude avec Kamala Harris, Donald Trump refuse un nouveau débat

Pour faire leur choix, les électeurs américains ne pourront pas se reposer sur un nouveau débat entre Donald Trump et Kamala Harris. Le candidat républicain a en effet rejeté samedi le défi lancé par sa rivale démocrate de débattre de nouveau avant la présidentielle américaine le 5 novembre.
« Il est trop tard pour organiser un nouveau débat, le vote a déjà commencé », a balayé l’ancien président, en référence au début du vote par anticipation dans certains Etats du pays. La vice-présidente avait proposé quelques heures plus tôt à son adversaire républicain une confrontation le 23 octobre, sur CNN. « J’espère que Donald Trump se joindra à moi », avait-elle lancé sur X.
La bataille des Etats-clés
De l’avis général, c’est bien elle qui a dominé leur échange du 10 septembre, en ne cessant d’attirer son rival sur les sujets les plus susceptibles de blesser son ego – la participation à ses meetings, les désaffections de ses anciens alliés politiques, sa réputation internationale… Cela n’a pas empêché Donald Trump d’affirmer qu’au contraire c’est lui qui avait « gagné » le débat, tout en attaquant l’impartialité des deux journalistes d’ABC qui ont animé les échanges.
Depuis le retrait de Joe Biden, l’issue de la présidentielle est désormais plus indécise que jamais. Donald Trump et Kamala Harris sont au coude-à-coude dans plusieurs des sept Etats-clés où tout va probablement se jouer. Le septuagénaire républicain, visé par deux tentatives d’assassinat présumées, était samedi dans l’un d’entre eux, la Caroline du Nord pour un meeting de campagne. S’exprimant derrière une imposante vitre pare-balles, le candidat y a prédit « sa victoire » à l’élection de novembre.
L’ancien président a remporté cet Etat du sud-est du pays, bordé par l’Atlantique, lors de son duel avec Joe Biden en 2020. Mais sa nouvelle rivale Kamala Harris compte sur les Afro-Américains et les jeunes, deux électorats remotivés par sa candidature, pour s’y imposer.
Scandale chez les républicains en Caroline du Nord
D’autant que Donald Trump pourrait souffrir d’un scandale visant un candidat au poste de gouverneur de Caroline du Nord, que le républicain a longtemps ardemment soutenu. Mark Robinson, qui ambitionne de devenir le premier gouverneur noir de cet Etat, est accusé, d’après CNN, d’avoir publié des messages controversés, sur le nazisme ou l’esclavage, publiés sur un site pornographique dans les années 2010.
Si la présidentielle se déroule le 5 novembre, l’Amérique a en réalité déjà commencé à voter. Des bureaux de vote ont ouvert vendredi pour le début du vote anticipé en Virginie, au Minnesota et dans le Dakota du Sud.

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