Le rapport de l’enquête rendu public cet après-midi

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La Commission des droits humains, dans son rapport, explique avoir recueilli des preuves accablantes contre les officiers de prison durant son enquête sur les allégations de brutalités à la prison de Melrose le 17 juillet. Elle précise que les gardes de prison ont contraint les prisonniers à se déshabiller, à s’allonger sur le sol, avant d’asséner des coups de tonfas à ceux qui ont essayé de résister.

De plus, la Commission est d’avis qu’il n’y a pas eu de signes de mutinerie en amont de l’opération menée à la prison.

Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, qui avait promis de rendre le rapport de l’enquête sur les allégations de brutalités à la prison, a tenu parole. Le rapport a été rendu public par le GIS cet après-midi.

Dans le rapport, la Commission des droits de l’homme dit noter avec consternation l’absence de procédures avant l’utilisation excessive de la force contre des prisonniers. La Commission rappelle que la loi est claire quant aux conditions dans lesquelles un officier peut utiliser la force, et qu’en aucun cas il n’y a eu des signes pouvant le justifier le 17 juillet.

Les supposés « ring leaders » ont été tabassés sans aucune provocation. D’autres prisonniers ont été forcés à se déshabiller, à s’allonger sur le sol, avant d’être battus à coups de tonfas.

La Commission a formulé plusieurs recommandations afin de désamorcer une bombe à retardement dans nos prisons. La principale est de mettre sur pied une ‘Criminal Justice’.

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