Le rapport sur la relativité salariale reste au ministère du Travail : la capacité des entreprises à payer pose problème

L’inégalité des salaires entre employés, le temps de service et la capacité des entreprises posent problèmes.

Le rapport sur la relativité salariale, annoncé en grande pompe pour fin de mars, reste dans les tiroirs  du ministère du Travail pour le moment.  La levée de boucliers des syndicats et du patronat a poussé la tutelle à revoir sa copie.   

L’inégalité des salaires entre employés le temps de service et la capacité des entreprises posent problèmes.

Annoncée comme une opération facile pour revoir les salaires dans le secteur privé  l’introduction du salaire minimum à Rs 16, 500 en janvier, le rapport sur la relativité salariale  ne sera pas publié d’aussitôt,  a concédé le ministre du Travail, hier.

L’implémentation des recommandations de ce rapport pose problème pour le secteur privé trois mois après l’entrée en vigueur du salaire minimum.  Le patronat a  fait comprendre au gouvernement que le réajustement des salaires serait fatal pour plusieurs secteurs de l’économie. Le salaire minimum à Rs 16,500, la compensation salaire de Rs 1 500 à 2 000 payée depuis janvier aux employés, sont considérés comme un coût additionnel énorme par les  sociétés  du privé.

Pour la classe syndicale, le manque de consultations formelles pour la rédaction de ce rapport est inacceptable.  En Avril, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les syndicats et les cadres des ministres du Travail. Des nombreux points techniques ont été soulevés.  Ces éléments ont amené le ministère du Travail à retravailler certains aspects du rapport sur la relativité des salaires et à retarder leur implémentation en attendant de trouver une meilleure formule pour satisfaire tout le monde.