Le secteur de transport en commun fait actuellement face à une situation compliquée en termes de main-d’œuvre. Il nous revient que le ministère du Travail a récemment reçu plusieurs demandes de la part des compagnies et coopératives d’autobus pour engager des ouvriers étrangers de Madagascar, du Népal et de l’Inde, entre autres, pour travailler comme chauffeurs, receveurs et mécaniciens.
Les propriétaires d’autobus parlent d’un manque d’intérêt de la part des mauriciens, alors que les syndicats accusent le gouvernement d’être à l’origine de cette situation.
Les raisons derrière le manque de main-d’œuvre mauricienne dans ce secteur sont multiples, déclare Sunil Jeewoonarain, secrétaire de la Mauritius Bus Owners Cooperative Federation.
Avec une quinzaine d’ouvriers étrangers déjà au sein de sa compagnie, Swaleh Ramjane, CEO de United Bus Service, est d’avis qu’il faut s’adapter à cette nouvelle situation.
Alain Kistnen, secrétaire général de l’Union of Bus IndustryWorkers, accuse, lui, le gouvernement d’être responsable de cette carence.
A savoir que les autorités ont donné leur accord pour le recrutement des travailleurs étrangers dans ce secteur depuis l’année dernière.