L’ex-commissaire de police, Anil Kumar Dip, convoqué par la Financial Crimes Commission la semaine prochaine. Il est soupçonné d’avoir facilité des transactions et d’avoir permis l’abus du système Reward Money lors de son mandat.
Anil Kumar Dip sera entendu en début de semaine prochaine par la Financial Crimes Commission. Plusieurs témoins entendus dans l’affaire Reward Money ont pointé du doigt l’ex-patron des Casernes Centrales quant à son implication dans certaines transactions effectuées par ses subordonnés.
L’ex-commissaire de police, Anil Kumar Dip, sera finalement entendu dans l’affaire Reward Money. Après sa nomination à la tête des Casernes Centrales le 2 août 2021, il avait modifié les règlements relatifs au paiement de primes destinées aux informateurs et autres agents ayant réalisé de grosses saisies de drogues.
Plus de Rs 300 millions ont ainsi transité par des comptes bancaires de suspects déjà interpellés par la FCC.
Les enquêteurs veulent établir pourquoi il y a eu des retraits de plusieurs sommes d’un million de roupies en pleine campagne électorale 2024. Ils souhaitent surtout connaître l’identité des bénéficiaires.
Anil Kumar Dip sera appelé à expliquer pourquoi il a autorisé des paiements avant même la conclusion des enquêtes ou que le FSL ne soumette son rapport sur les drogues saisies. Cette décision, considérée comme une brèche dans le système de contrôle, aurait facilité les abus.
De plus, certaines unités de police, telles que les anciennes Special Striking Team et Flying Squad, semblent avoir bénéficié d’un traitement préférentiel, alors que d’autres, comme l’ADSU, dénonçaient des disparités.
Si Anil Kumar Dip affirme avoir toujours agi dans le respect des procédures établies et insiste sur l’existence de contrôles internes, les soupçons persistent quant à sa responsabilité morale et administrative.
