
L’avocate Sharmila Sonah Ori a adressé une lettre officielle à l’Attorney General Gavin Glover, hier, appelant à un traitement égal pour tous les employés des collectivités locales concernés par les lettres de licenciement.
Cette démarche intervient après une décision de la Cour suprême rejetant les demandes de révision judiciaire présentées par 24 travailleurs qu’elle représente.
Elle prévient que maintenir les licenciements pour certains, tout en les suspendant pour d’autres, pourrait constituer une discrimination au sens de l’article 16 de la Constitution.
Sharmila Sonah Ori souligne le fait qu’une autre formation de la Cour suprême, composée des juges Chan Kan Cheong et Narain, a accordé des injonctions pour suspendre temporairement les licenciements de 49 employés des conseils de district de Rivière du Rempart, de Grand Port et de la municipalité de Vacoas-Phoenix.
L’avocate estime que les motifs juridiques et les lettres de licenciement sont identiques pour tous les employés concernés, et que, par conséquent, la Local Government Service Commission doit agir de manière uniforme.
En citant l’article 15(3), qui définit les pratiques discriminatoires, elle insiste sur le fait que toutes les personnes affectées par une même décision doivent bénéficier du même traitement, même si elles n’ont pas encore déposé de recours en justice.
Elle appelle la LGSC à suspendre toutes les décisions de licenciement dans l’attente d’une révision judiciaire, afin d’éviter toute violation constitutionnelle et de garantir l’équité envers les employés du secteur public.