L’Union européenne annonce avoir émis des sanctions à l’encontre du Hamas et de deux autres milices islamistes. Il y avait déjà eu des sanctions européennes contre le Hamas après l’attaque contre Israël, mais ces mesures supplémentaires concernent les faits de violences sexuelles commises contre des Israéliennes lors des attaques du 7 octobre 2023.
Trois milices terroristes sont visées par ces nouvelles sanctions de l’Union européenne : les brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, l’unité Noukhba du Hamas, et les brigades al-Qassam, branche armée du Hamas là encore. L’Union européenne les accuse formellement de violences sexuelles graves et généralisées, des violences sexuelles « utilisées comme arme de guerre ».
Ce vendredi 12 avril, le journal officiel de l’Union européenne accuse, par exemple, les brigades al-Qassam d’avoir commis des viols, des assassinats de petites filles et des enlèvements ciblés de femmes et de jeunes filles dans les kibboutz de Kfar Aza et Nahal Oz. Pour la force Noukhba, il s’agit des mêmes accusations, avec en outre des mutilations génitales et des mutilations de cadavres, ainsi que des viols de femmes mineures à Kfar Aza et au festival musical Nova de Re’im.
Cette décision est prise dans le cadre du régime de sanctions de l’Union européenne pour les Droits de l’homme, qui couvre en particulier les crimes contre l’humanité. Lors du dernier sommet européen, il a aussi été prévu des sanctions contre les colons israéliens accusés de violences en Cisjordanie. Mais les Européens voulaient instaurer d’abord ces nouvelles sanctions contre les mouvements terroristes palestiniens, afin de ne pas donner l’impression de les mettre sur le même pied.
(Source rfi.fr)