
La recherche du cuivre a coûté la vie à un homme de 31 ans, jeudi dernier. Il a été électrocuté en voulant couper à main nue des câbles de haute tension du CEB, à Pailles.
Pourquoi l’achat et la revente du cuivre est autant prisé par les collecteurs de vieilles ferrailles ?
Comment fonctionne ce marché ouvert sur l’exportation ?
Le marché du cuivre est en plein boom. Trois fonderies de ce métal sont en opération à Nouvelle France, Koyratty et Plaine Lauzun.
Le permis d’opération pour le secteur de Scrap Metal est délivré par le ministère du Commerce.
Le collecteur de cuivre vient déposer et peser le précieux métal chez l’acheteur qui fixe les prix. En ce moment, le cuivre s’achète entre 300 et 350 roupies le kilo.
Un acheteur explique que le prix varie dépendant de la qualité du produit. Ces acheteurs opèrent principalement à Roches-bois, Saint Croix et Rose-Hill.
Les câbles de cuivre sont particulièrement prisés. Par exemple, les câbles d’électricité, les batteries, moteurs de réfrigérateurs et autres produits électroménagers usés.
Ensuite l’acheteur vend le métal collecté en gros à une fonderie où ce métal sera transformé en barre de cuivre avant d’être exporté.
Sur le marché mondial, le cuivre non-transformé est vendu à 9,500 dollars la tonne, tandis que le cuivre fondu en barre est à 11 mille dollars la tonne.
Depuis janvier, plusieurs incidents ont été liés au vol de cuivre. Le collège SSS Floréal a été dépouillé de son système électrique à trois reprises. On a volé les câbles électriques du métro. Et jeudi dernier un homme a perdu la vie en voulant couper à main nue des câbles de haute tension du CEB, à Pailles.