
La baisse continue du taux de natalité, confirmée récemment par le bureau national des statistiques n’est pas un refus d’avoir des enfants, mais plutôt un changement de calendrier de vie.
Telle est l’analyse du sociologue et chargé de cours à l’Université de Maurice, Rajen Suntoo à l’occasion de la journée mondiale de la famille, observée aujourd’hui.
Selon lui, de plus en plus de Mauriciens se marient tard et planifient l’enfantement dans la trentaine, après avoir atteint une certaine stabilité professionnelle et financière. Il insiste ainsi sur l’importance de repenser les politiques familiales pour accompagner ces nouveaux modèles.