NEF : Mea culpa de Kugan Parapen après la polémique

Le Junior Minister reconnaît des erreurs dans le processus de nomination à la NEF

Après les vagues provoquées par la nomination des nouveaux administrateurs au conseil d’administration de la National Empowerment Foundation, c’est au tour de Kugan Parapen de faire son mea culpa… Dans un long message posté sur sa page Facebook hier soir, le ministre délégué à l’Intégration sociale revient sur les critiques, les malentendus et les perceptions qui ont entaché le processus de sélection. Quelques jours après les déclarations d’Ashok Subron, qui avait tenté de calmer les esprits en réaffirmant l’indépendance des nominations, Kugan Parapen prend la plume à son tour. Il veut clarifier, s’expliquer, et reconnaître ses torts là où il le faut.

Face aux critiques sur les récentes nominations au conseil d’administration de la NEF, Kugan Parapen sort de son silence. Le ministre adjoint reconnaît que certaines décisions ont pu donner une mauvaise impression. Il admet que le recours à des membres du parti pour aider à trier les candidatures a envoyé un mauvais signal, laissant croire à une influence de Rezistans ek Alternativ. « C’était une erreur de communication », dit-il.

Concernant la mention d’une « démarche politique », il précise qu’il parlait simplement de l’innovation du processus, un appel à candidatures ouvert, et non d’un tri basé sur des affinités politiques.

Avec 269 candidatures reçues, il justifie l’aide extérieure pour faire un premier tri selon la compétence et l’expérience. Il affirme que même si 75 dossiers sensibles politiquement ont été repérés, aucun n’a été favorisé.

Il reconnaît aussi ne pas avoir assez défendu la réputation des personnes nommées, et leur présente publiquement ses excuses… À ceux qui parlent de népotisme, Kugan Parapen répond qu’il est incohérent de penser qu’il aurait consacré plus de 60 heures à ce travail juste pour placer des proches. Cette affaire, dit-il, lui a servi de leçon. Il promet plus de vigilance pour éviter à l’avenir toute confusion.

Avec ce mea culpa, après celui d’Ashok Subron, le tandem à la Sécurité sociale semble vouloir désamorcer une polémique qui a pris une ampleur inattendue… Mais dans l’arène politique mauricienne, les perceptions ont la peau dure… Reste à voir si ce geste d’humilité suffira à rétablir la confiance.

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